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26 mai 2016
Azali Assoumani, 10 ans après
C'est un très bon Anniversaire . 10 ans après, du vendredi 26 mai 2006 au jeudi 26 mai 2016 : Azali Assoumani est investi nouveau président de l'Union des Comores.
La Cérémonie d'investiture. Il était 10h47 quand Azali a prêté serment devant la Cour constitutionnelle pour entamer son quinquennat jusqu'au 26 mai 2021.
Après le serment, la levée du drapeaux et les coups de canons tirés pour marquer l'arrivée d'un nouveau président, Azali a effectué la revue des troupes, avant de prononcer son discours devant la foule.
Dans un esprit rassembleur, le nouveau chef de l'Etat sais qu'il est élu grâce à une coalition disparate, il se présente comme le président de tous les comoriens.
« Je voudrais remercier les militants qui nous ont soutenu. Je salue également tous les autres citoyens, ces hommes et ces femmes qui n'ont pas voté pour nous mais qui ont contribué à ancrer notre culture de la démocratie dans un esprit de compétition. Je fais le serment de servir tous les comoriens » a déclaré le Président Azali.
à la tribune, le nouveau président a décliné l'essentiel de ses promesses de campagne et les mesures immédiats à prendre pour faire face au mois sacré de ramadan, à la question de Mayotte, à la question de l'énergie... la bonne gouvernance, la lutte contre la corruption et l'impunité...
C'est donc entre autres, la chronologie des étapes qui ont rythmé la cérémonie d'investiture de ce 26 mai 2016 au stade Baumer. Azali a salué les institutions, les spectateurs, ainsi que tous les invités du jour.
Nous souhaitons nos meilleurs vœux de réussite.
Hakim Ahamed Soubeiri
La Cérémonie d'investiture. Il était 10h47 quand Azali a prêté serment devant la Cour constitutionnelle pour entamer son quinquennat jusqu'au 26 mai 2021.
Après le serment, la levée du drapeaux et les coups de canons tirés pour marquer l'arrivée d'un nouveau président, Azali a effectué la revue des troupes, avant de prononcer son discours devant la foule.
Dans un esprit rassembleur, le nouveau chef de l'Etat sais qu'il est élu grâce à une coalition disparate, il se présente comme le président de tous les comoriens.
« Je voudrais remercier les militants qui nous ont soutenu. Je salue également tous les autres citoyens, ces hommes et ces femmes qui n'ont pas voté pour nous mais qui ont contribué à ancrer notre culture de la démocratie dans un esprit de compétition. Je fais le serment de servir tous les comoriens » a déclaré le Président Azali.
à la tribune, le nouveau président a décliné l'essentiel de ses promesses de campagne et les mesures immédiats à prendre pour faire face au mois sacré de ramadan, à la question de Mayotte, à la question de l'énergie... la bonne gouvernance, la lutte contre la corruption et l'impunité...
C'est donc entre autres, la chronologie des étapes qui ont rythmé la cérémonie d'investiture de ce 26 mai 2016 au stade Baumer. Azali a salué les institutions, les spectateurs, ainsi que tous les invités du jour.
Nous souhaitons nos meilleurs vœux de réussite.
Hakim Ahamed Soubeiri
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Comores – Investiture du Président Assoumani Azali (25-26 mai 2016)
André Vallini, secrétaire d’État chargé du développement et de la Francophonie et président du conseil de la commission de l’océan Indien, représentera la France le 26 mai à Moroni lors de la cérémonie d’investiture du président élu de l’Union des Comores, M. Assoumani Azali, avec lequel il s’entretiendra.M. Vallini exprimera aux autorités comoriennes notre souhait d’approfondir notre relation d’amitié et de coopération. Il leur fera part de notre volonté de poursuivre, avec nos partenaires européens, notre soutien au développement des Comores.
André Vallini, secrétaire d’État chargé du développement et de la Francophonie et président du conseil de la commission de l’océan Indien, représentera la France le 26 mai à Moroni lors de la cérémonie d’investiture du président élu de l’Union des Comores, M. Assoumani Azali, avec lequel il s’entretiendra.M. Vallini exprimera aux autorités comoriennes notre souhait d’approfondir notre relation d’amitié et de coopération. Il leur fera part de notre volonté de poursuivre, avec nos partenaires européens, notre soutien au développement des Comores.
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11 mai 2016
Aux Comores, le colonel Azali au bout du suspense
Treize bureaux de vote saccagés lors du deuxième tour de la présidentielle ont rouvert ce mercredi pour clore le scrutin. La victoire d'Azali Assoumani était suspendue à ces 6000 votants potentiels, qui pouvaient faire basculer l'élection.
Cette fois-ci est la bonne pour le vieil officier comorien, Azali Assoumani, qui va accéder pour la troisième fois de sa vie à la plus haute fonction de . Le scénario aura été haletant : les deux candidats arrivés en tête au deuxième tour de l’élection présidentielle, le 10 avril, étaient suspendus à un mini-troisième tour inédit.
Le colonel Azali -ancien président des Comores arrivé au pouvoir par un coup d’État en 1999 avant d’occuper le poste de président élu de 2002 à 2006-, avait devancé son adversaire , le candidat du pouvoir, Mohamed Ali Soilihi, dit «Mamadou», de seulement 2144 voix, selon les résultats provisoires de la Commission électorale nationale indépendante. Or, le 10 avril, des bureaux de votes avaient été saccagés sur l’île d’Anjouan, empêchant des milliers d’électeurs potentiels de déposer leur bulletin dans l’urne. Après deux semaines de crise aiguë – Azali Assoumani se déclarant vainqueur, «Mamadou» contestant les résultats-, la Cour constitutionnelle avait tranché : 13 bureaux devaient revoter ce mercredi.
Six villages étaient concernés, et 6305 électeurs potentiels. En ce jour «chômé et payé» à Anjouan, moins de 2% des Comoriens sont donc retournés aux urnes, dans le calme et sous haute surveillance. Ils avaient mathématiquement le pouvoir de changer la donne. D’autant qu’avec un si petit nombre de votants, chaque camp a cette fois-ci été en mesure d’envoyer des assesseurs et de contrôler toutes les étapes du décompte des voix. L’ONU a également dépêché 17 observateurs sur place.
Pour rattraper son retard, «Mamadou» s’était allié dans la dernière ligne droite avec le candidat arrivé en troisième position, Mouigni Baraka Saïd Soilihi (19,15% des voix au niveau national), le gouverneur sortant de l’île de Grande Comores. Mais Azali Assoumani disposait d’un partenaire autrement plus précieux : l’ancien chef d’État et businessman Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, surnommé «l’Ayatollah», très populaire à Anjouan. Ses 2000 voix d’avance et l’influence de Sambi, qui a mené campagne à sa place ces derniers jours, ont fait la différence. L’ancien putschiste serait arrivé en tête dans 11 des 13 bureaux de vote, et aurait remporté environ 60% des voix, selon des journalistes présents sur place. Les résultats définitifs ne seront publiés que lundi.
Malgré ces rebondissements, le système électoral original de l’Union des Comores (il prévoit une présidence tournante entre les trois îles de l’archipel) tient bon. Il avait d’ailleurs été instauré par Azali Assoumani lui-même pour mettre fin à la crise séparatiste des années 90 et à l’instabilité du pays, qui a connu une vingtaine de coups d’état depuis l’indépendance de l’ancienne colonie française, en 1975. Mais le défi du colonel sera avant tout économique. Près de la moitié de la population de l’archipel vit sous le seuil de pauvreté et l’indice de corruption y est l’un des plus élevés au monde.
Célian Macé
Cette fois-ci est la bonne pour le vieil officier comorien, Azali Assoumani, qui va accéder pour la troisième fois de sa vie à la plus haute fonction de . Le scénario aura été haletant : les deux candidats arrivés en tête au deuxième tour de l’élection présidentielle, le 10 avril, étaient suspendus à un mini-troisième tour inédit.
Le colonel Azali -ancien président des Comores arrivé au pouvoir par un coup d’État en 1999 avant d’occuper le poste de président élu de 2002 à 2006-, avait devancé son adversaire , le candidat du pouvoir, Mohamed Ali Soilihi, dit «Mamadou», de seulement 2144 voix, selon les résultats provisoires de la Commission électorale nationale indépendante. Or, le 10 avril, des bureaux de votes avaient été saccagés sur l’île d’Anjouan, empêchant des milliers d’électeurs potentiels de déposer leur bulletin dans l’urne. Après deux semaines de crise aiguë – Azali Assoumani se déclarant vainqueur, «Mamadou» contestant les résultats-, la Cour constitutionnelle avait tranché : 13 bureaux devaient revoter ce mercredi.
Six villages étaient concernés, et 6305 électeurs potentiels. En ce jour «chômé et payé» à Anjouan, moins de 2% des Comoriens sont donc retournés aux urnes, dans le calme et sous haute surveillance. Ils avaient mathématiquement le pouvoir de changer la donne. D’autant qu’avec un si petit nombre de votants, chaque camp a cette fois-ci été en mesure d’envoyer des assesseurs et de contrôler toutes les étapes du décompte des voix. L’ONU a également dépêché 17 observateurs sur place.
Pour rattraper son retard, «Mamadou» s’était allié dans la dernière ligne droite avec le candidat arrivé en troisième position, Mouigni Baraka Saïd Soilihi (19,15% des voix au niveau national), le gouverneur sortant de l’île de Grande Comores. Mais Azali Assoumani disposait d’un partenaire autrement plus précieux : l’ancien chef d’État et businessman Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, surnommé «l’Ayatollah», très populaire à Anjouan. Ses 2000 voix d’avance et l’influence de Sambi, qui a mené campagne à sa place ces derniers jours, ont fait la différence. L’ancien putschiste serait arrivé en tête dans 11 des 13 bureaux de vote, et aurait remporté environ 60% des voix, selon des journalistes présents sur place. Les résultats définitifs ne seront publiés que lundi.
Malgré ces rebondissements, le système électoral original de l’Union des Comores (il prévoit une présidence tournante entre les trois îles de l’archipel) tient bon. Il avait d’ailleurs été instauré par Azali Assoumani lui-même pour mettre fin à la crise séparatiste des années 90 et à l’instabilité du pays, qui a connu une vingtaine de coups d’état depuis l’indépendance de l’ancienne colonie française, en 1975. Mais le défi du colonel sera avant tout économique. Près de la moitié de la population de l’archipel vit sous le seuil de pauvreté et l’indice de corruption y est l’un des plus élevés au monde.
Célian Macé
12 mai 2016
Comores : le colonel Assoumani vainqueur de la présidentielle
Le colonel Azali Assoumani, ex-putschiste, a été élu nouveau président des Comores jeudi 12 mai à l’issue d’une élection présidentielle partielle dans des bureaux où le second tour avait été entaché de violences.
Selon des résultats provisoires communiqués jeudi matin, le colonel Assoumani a obtenu 2 271 voix contre 1 308 pour son rival, le candidat du pouvoir sortant,
Mohamed Ali Soilihi, et a ainsi accentué l’avance qu’il avait obtenue après le deuxième tour de la présidentielle en avril.
Le second tour de la présidentielle le 10 avril avait été émaillé de plusieurs actes de violence, dont la destruction et le bourrage d’urnes, essentiellement à Anjouan, l’une des trois îles de l’Union des Comores.
La Cour constitutionnelle avait alors ordonné l’organisation d’une partielle qui s’est tenue mercredi dans 13 bureaux, tous situés à Anjouan.
Le colonel Assoumani, qui a déjà occupé la fonction suprême de 1999 à 2006, était arrivé en tête après le second tour, mais il devançait son principal adversaire, Mohamed Ali Soilihi dit « Mamadou », de 2 000 voix seulement.
Les résultats provisoires de cette partielle permettent donc à Azali Assoumani de rester en tête. Les résultats officiels devraient être proclamés par la Cour constitutionnelle dans les prochains jours et l’investiture du nouveau président est prévue pour le 26 mai.
Selon des résultats provisoires communiqués jeudi matin, le colonel Assoumani a obtenu 2 271 voix contre 1 308 pour son rival, le candidat du pouvoir sortant,
Mohamed Ali Soilihi, et a ainsi accentué l’avance qu’il avait obtenue après le deuxième tour de la présidentielle en avril.
Le second tour de la présidentielle le 10 avril avait été émaillé de plusieurs actes de violence, dont la destruction et le bourrage d’urnes, essentiellement à Anjouan, l’une des trois îles de l’Union des Comores.
La Cour constitutionnelle avait alors ordonné l’organisation d’une partielle qui s’est tenue mercredi dans 13 bureaux, tous situés à Anjouan.
Le colonel Assoumani, qui a déjà occupé la fonction suprême de 1999 à 2006, était arrivé en tête après le second tour, mais il devançait son principal adversaire, Mohamed Ali Soilihi dit « Mamadou », de 2 000 voix seulement.
Les résultats provisoires de cette partielle permettent donc à Azali Assoumani de rester en tête. Les résultats officiels devraient être proclamés par la Cour constitutionnelle dans les prochains jours et l’investiture du nouveau président est prévue pour le 26 mai.
15 mai 2016
Président de l’Union des Comores: Azali Assoumani(CRC).
Enfin, le processus électoral de 2016 est terminé avec une victoire nette des candidats de l’opposition. Président de l’Union des Comores: Azali Assoumani (CRC). Gouverneur de l’île de Ngazidja, Hassani Hamadi (CRAN). Gouverneur de l’île d’Anjouan, Abdou Salami Abdou(Juwa). Gouverneur de l’île de Mohéli, Mohamed Saïd Fazul (indépendant). Les investitures auront lieu les 23 et 26 mai prochains.
Cette victoire nette de l’opposition signe l’échec cuisant du mandat de cinq ans d’Ikililou Dhoinine incarné par le couple présidentiel, Mohamed Ali Soilihi et Hamada Madi Boléro. Mais c’est aussi l’échec des certaines personnalités politiques de premier plan, comme Mouigni Baraka Saïd Soilihi, Houmed Msaidié, Anissi Chamsidine, Nourdine Bourhane et Saïd Larifou.
Parmi les plus requinqués aujourd’hui après Azali Assoumani, c’est l’ancien président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi qui vient d’infliger un coup de massue à ses anciens amis qu’il avait amenés au pouvoir en 2011 et qui l’ont trahi de la manière la plus impropre. Une leçon que le nouveau président et le nouveau gouverneur d’Anjouan devront bien apprendre.
Ali Mmadi
18 mai 2016
A élections exceptionnelles, des mesures exceptionnelles!
Le peuple a imposé la victoire d' par les urnes et par la rue. Un changement de comportements qu'un petit nombre de citoyens
croyaient devant la force de la fraude, la mobilisation des corrupteurs, notamment l’inoubliable danger social que voulaient occasionner AZALI/SALAMI DJAZA et MAHAMOUD BOINA.
Certains voudraient dire de moi que je suis pressé ou pessimiste, mais j'ai des bonnes raisons de croire qu'on traîne les ...pieds, pire encore qu'on reste sur les mauvaises habitudes.
Pour l'heure, toute l'attention est mobilisée pour une investiture où les gens se bousculent pour avoir le marché juteux de son organisation.
Une journée qui peut coûter l'équivalent d'un mois de salaire national. Quelle aberration!
Je rêvais de mesures exceptionnelles notamment dans l'assignation en résidence surveillée des suspects de détournement, corruption et vol; des mesures d'exception sur un état de lieu de l'électricité pour ne citer que ces deux actions. Des proposions concrètes sur l'urgence des
tensions à Mayotte.
Je rêvais d'actions immédiates pour la restauration de l'autorité de l’État et la restructuration d'une presse peu enviable, surtout les média de l’État.
D'autres me diront, mais bon sang! Azali et les gouverneurs ne sont même pas investis.
Est ce que le peuple a été respecté dans ses verdicts?, nous enseigne la sagesse populaire,
Ngozi oulimbwa raha na maji et avec raison.
Ben Ali Combo
croyaient devant la force de la fraude, la mobilisation des corrupteurs, notamment l’inoubliable danger social que voulaient occasionner AZALI/SALAMI DJAZA et MAHAMOUD BOINA.
Certains voudraient dire de moi que je suis pressé ou pessimiste, mais j'ai des bonnes raisons de croire qu'on traîne les ...pieds, pire encore qu'on reste sur les mauvaises habitudes.
Pour l'heure, toute l'attention est mobilisée pour une investiture où les gens se bousculent pour avoir le marché juteux de son organisation.
Une journée qui peut coûter l'équivalent d'un mois de salaire national. Quelle aberration!
Je rêvais de mesures exceptionnelles notamment dans l'assignation en résidence surveillée des suspects de détournement, corruption et vol; des mesures d'exception sur un état de lieu de l'électricité pour ne citer que ces deux actions. Des proposions concrètes sur l'urgence des
tensions à Mayotte.
Je rêvais d'actions immédiates pour la restauration de l'autorité de l’État et la restructuration d'une presse peu enviable, surtout les média de l’État.
D'autres me diront, mais bon sang! Azali et les gouverneurs ne sont même pas investis.
Est ce que le peuple a été respecté dans ses verdicts?, nous enseigne la sagesse populaire,
Ngozi oulimbwa raha na maji et avec raison.
Ben Ali Combo
15 mai 2016
Comores: Azali Assoumani élu nouveau président
Aux Comores les résultats définitifs des élections présidentielles étaient attendus et sont maintenant connus. Azali Assoumani est le nouveau chef de l’État et désormais, plus aucun recours n’est possible. Il a été déclaré, ce dimanche 15 mai, président de l'Union des Comores par la Cour constitutionnelle. Cette proclamation met ainsi un terme à une élection à rebondissements.
Cette fois, c'est fait. Les Comoriens connaissent le nom de leur nouveau président, le colonel Azali Assoumani Boina Hairi. L'annonce aujourd'hui de la Cour Constitutionnelle marque effectivement la ligne d'arrivée d'une interminable course d'obstacles.
Les résultats du premier tour annoncés par la Céni au milieu de la nuit ; les résultats du second tour annoncés cinq jours après le scrutin dans une ambiance de haute tension ; la validation de la Cour constitutionnelle intervenant dix longs jours plus tard pour n'être finalement qu'un décret de reprise de ce second tour qui a eu lieu dans treize bureaux de l'île d'Anjouan, et qui s'est soldé par la fuite, au milieu de la nuit, du président de la Céni avec urnes et procès-verbaux, furent autant d’incidents.
De dysfonctionnements en tentatives de fraudes soupçonnées, le droit a finalement parlé. L'actuel vice-président et candidat du pouvoir sortant, Mohamed Ali Soilihi dit « Mamadou » totalise 39,66% des suffrages contre 41,43% pour le nouveau président des Comores, Azali Assoumani.
Azali Assoumani, ex-putschiste et ancien président, est arrivé au pouvoir par un putsch, en avril 1999, et s'y maintiendra jusqu’en 2006, avant de le céder démocratiquement à Ahmed Abdallah Sambi, nouvellement élu.
Soulagement et joie
Les rues de la capitale ont été le théâtre de la liesse populaire jusqu'à tard dans la soirée samedi. Fidèle parmi les fidèles au président Azali Assoumani, son ancien directeur de cabinet Mohamed Chatur Badaoui a exprimé sa joie. « Très satisfaits des résultats obtenus, a-t-il réagi. Très sereins, on attendait de tels résultats puisque sans les partielles, c'est le colonel Azali qui dépassait largement le candidat Mohamed Ali Soilihi. Toutefois on y est allés parce qu'on était sûrs de gagner ces treize bureaux et on les a gagnés. C'est l'émotion, mais nous sommes très confiants. Nous félicitons le peuple comorien : les cinq années à venir c'est le colonel Azali pour le développement de notre pays. »
Électeurs d'Azali Assoumani ou pas, tous s'accordent sur un point : ce processus électoral a été trop long. Le pays a vécu au rythme des élections pendant cinq mois, ça suffit. « La population était fatiguée avec le doute qui planait. Personne n'était tranquille dans la rue. On se craignait les uns les autres et les gens ne supportaient plus cette crainte », explique un Comorien.
« On croyait qu'il allait y avoir des problèmes entre nous. Mais puisqu'ils ont décidé de nous dire celui qui a gagné, qui a emporté ces élections maintenant on est très contents », se réjouit un autre.
La dernière étape de ce processus électoral aura lieu le 26 mai prochain pour l'investiture du président. La vie devrait ensuite reprendre son cours normal aux Comores.
Cette fois, c'est fait. Les Comoriens connaissent le nom de leur nouveau président, le colonel Azali Assoumani Boina Hairi. L'annonce aujourd'hui de la Cour Constitutionnelle marque effectivement la ligne d'arrivée d'une interminable course d'obstacles.
Les résultats du premier tour annoncés par la Céni au milieu de la nuit ; les résultats du second tour annoncés cinq jours après le scrutin dans une ambiance de haute tension ; la validation de la Cour constitutionnelle intervenant dix longs jours plus tard pour n'être finalement qu'un décret de reprise de ce second tour qui a eu lieu dans treize bureaux de l'île d'Anjouan, et qui s'est soldé par la fuite, au milieu de la nuit, du président de la Céni avec urnes et procès-verbaux, furent autant d’incidents.
De dysfonctionnements en tentatives de fraudes soupçonnées, le droit a finalement parlé. L'actuel vice-président et candidat du pouvoir sortant, Mohamed Ali Soilihi dit « Mamadou » totalise 39,66% des suffrages contre 41,43% pour le nouveau président des Comores, Azali Assoumani.
Azali Assoumani, ex-putschiste et ancien président, est arrivé au pouvoir par un putsch, en avril 1999, et s'y maintiendra jusqu’en 2006, avant de le céder démocratiquement à Ahmed Abdallah Sambi, nouvellement élu.
Soulagement et joie
Les rues de la capitale ont été le théâtre de la liesse populaire jusqu'à tard dans la soirée samedi. Fidèle parmi les fidèles au président Azali Assoumani, son ancien directeur de cabinet Mohamed Chatur Badaoui a exprimé sa joie. « Très satisfaits des résultats obtenus, a-t-il réagi. Très sereins, on attendait de tels résultats puisque sans les partielles, c'est le colonel Azali qui dépassait largement le candidat Mohamed Ali Soilihi. Toutefois on y est allés parce qu'on était sûrs de gagner ces treize bureaux et on les a gagnés. C'est l'émotion, mais nous sommes très confiants. Nous félicitons le peuple comorien : les cinq années à venir c'est le colonel Azali pour le développement de notre pays. »
Électeurs d'Azali Assoumani ou pas, tous s'accordent sur un point : ce processus électoral a été trop long. Le pays a vécu au rythme des élections pendant cinq mois, ça suffit. « La population était fatiguée avec le doute qui planait. Personne n'était tranquille dans la rue. On se craignait les uns les autres et les gens ne supportaient plus cette crainte », explique un Comorien.
« On croyait qu'il allait y avoir des problèmes entre nous. Mais puisqu'ils ont décidé de nous dire celui qui a gagné, qui a emporté ces élections maintenant on est très contents », se réjouit un autre.
La dernière étape de ce processus électoral aura lieu le 26 mai prochain pour l'investiture du président. La vie devrait ensuite reprendre son cours normal aux Comores.
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