Said Mohamed DJOHAR - Président des Comores
27 novembre 1989 - 25 mars 1996
27 novembre 1989 - 25 mars 1996
Said Mohamed Djohar est né le 22 août 1918 à Majunga sur l'île de Madagascar.
Il est nommé instituteur en 1946 dans la ville de Sima (Anjouan) et est élu au Conseil général. Il est dès lors un fidèle de Said Mohamed Cheikh et participera à plusieurs gouvernements que présidera ce dernier notamment comme ministre de la fonction publique. Il est réélu en 1952.
De juin à octobre 1972, il est président de la Chambre des députés.
De 1973 à l'indépendance (1975), il est représentant des Comores à Madagascar.
En 1978 et devient président de la Cour suprême. Il participe aux nombreuses réunions de discussions sur l'avenir institutionnel des Comores.
Discret sous le régime de son demi-frère Ali Soilihi (1975-1978). Il retrouve une certaine importance avec le retour au pouvoir d'Ahmed Abdallah en 1978 et devient ensuite président de la Cour Suprême.
Le 27 novembre 1989, il devient Président par intérim après l'assassinat d'Ahmed Abdallah.
Djohar essaie de s’appuyer sur les jeunes politiques exilés par Abdallah. Ce qui lui permet d'être élu le 11 mars 1990 président, mais les élections sont contestées par les partisans de Mohamed Taki Abdulkarim, son opposant.
En 1991, le président de la Cour suprême le déclare inapte et cherche à le destituer. Il chasse néanmoins les mercenaires et il en emprisonne quelques-uns après un coup d'état raté en 1992.
Le 28 septembre 1995, Bob Denard intervient une nouvelle fois aux Comores et capture le Président Djohar, Une semaine après le putsch de Denard et de ses mercenaires de vives protestations de la communauté internationale et de certaines autorités comoriennes la France lance l'opération militaire Azalée. Denard et ses mercenaires sont arrêtés le 5 octobre 1995.
Djohar est exfiltré par les militaires français à la Réunion. Il ne peut retourné aux Comores, sur place Cambi el-Yachroutou s'est proclamé président par intérim et ne souhaite pas laissé sa place à Saïd Ali Mohamed, Premier Ministre du gouvernement Djohar.
Djohar sera finalement libéré de sa détention "de luxe" en février 1996. Il rentre aux Comores pour achever son mandat qui durera jusqu’aux élections présidentielles le mois suivant auxquelles il ne sera pas candidat.
Le 25 mars 1996, Il procèdera à la première passation de pouvoir entre un président sortant et un nouveau élu en la personne de Mohamed Taki Abdoulkarim.
Said Mohamed Djohar surnommé "Papa Djo" le père de la démocratie comorienne décèdera dans la nuit de du 22 au 23 février 2006 à son domicile de Mitsamiouli (Grande Comore) à l'âge de 87 ans.
Il est nommé instituteur en 1946 dans la ville de Sima (Anjouan) et est élu au Conseil général. Il est dès lors un fidèle de Said Mohamed Cheikh et participera à plusieurs gouvernements que présidera ce dernier notamment comme ministre de la fonction publique. Il est réélu en 1952.
De juin à octobre 1972, il est président de la Chambre des députés.
De 1973 à l'indépendance (1975), il est représentant des Comores à Madagascar.
En 1978 et devient président de la Cour suprême. Il participe aux nombreuses réunions de discussions sur l'avenir institutionnel des Comores.
Discret sous le régime de son demi-frère Ali Soilihi (1975-1978). Il retrouve une certaine importance avec le retour au pouvoir d'Ahmed Abdallah en 1978 et devient ensuite président de la Cour Suprême.
Le 27 novembre 1989, il devient Président par intérim après l'assassinat d'Ahmed Abdallah.
Djohar essaie de s’appuyer sur les jeunes politiques exilés par Abdallah. Ce qui lui permet d'être élu le 11 mars 1990 président, mais les élections sont contestées par les partisans de Mohamed Taki Abdulkarim, son opposant.
En 1991, le président de la Cour suprême le déclare inapte et cherche à le destituer. Il chasse néanmoins les mercenaires et il en emprisonne quelques-uns après un coup d'état raté en 1992.
Le 28 septembre 1995, Bob Denard intervient une nouvelle fois aux Comores et capture le Président Djohar, Une semaine après le putsch de Denard et de ses mercenaires de vives protestations de la communauté internationale et de certaines autorités comoriennes la France lance l'opération militaire Azalée. Denard et ses mercenaires sont arrêtés le 5 octobre 1995.
Djohar est exfiltré par les militaires français à la Réunion. Il ne peut retourné aux Comores, sur place Cambi el-Yachroutou s'est proclamé président par intérim et ne souhaite pas laissé sa place à Saïd Ali Mohamed, Premier Ministre du gouvernement Djohar.
Djohar sera finalement libéré de sa détention "de luxe" en février 1996. Il rentre aux Comores pour achever son mandat qui durera jusqu’aux élections présidentielles le mois suivant auxquelles il ne sera pas candidat.
Le 25 mars 1996, Il procèdera à la première passation de pouvoir entre un président sortant et un nouveau élu en la personne de Mohamed Taki Abdoulkarim.
Said Mohamed Djohar surnommé "Papa Djo" le père de la démocratie comorienne décèdera dans la nuit de du 22 au 23 février 2006 à son domicile de Mitsamiouli (Grande Comore) à l'âge de 87 ans.